Dessous, c'est l'enfer
Dessous, c'est l'enfer
Dans Dessous, c’est l’enfer, c’est de folie qu’il s’agit. Non pas la folie diagnostiquée, mais celle qui semble s’accommoder discrètement de la vie normale, tout en vous brûlant à petit feu.<br />
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Une femme écrivain observe son fiancé en silence. Elle tâche de le respecter. Sa sœur, sa mère et sa grand-mère le lui ont dit : l’amour qu’une femme doit à un homme commence avec le respect et finit avec la soumission. Mais le regard de l’écrivain est implacable. A ses yeux qui scrutent et épient, le fiancé n’a bientôt plus de corps, mais seulement des parties, des humeurs, des couleurs, des odeurs. Et comme elle dissèque mentalement sa carcasse, elle morcelle également son langage. Elle s’arrête sur ses balbutiements, s’attarde sur sa grammaire ou sa prononciation, son ridicule. Son esprit focalisé malgré lui sur tel détail rédhibitoire, elle ne voit plus l’homme. Alors elle le quitte. Pour un autre aperçu dans un café. Mais bien sûr elle emporte avec elle ce regard chirurgical qui la constitue, et auquel ce nouvel amant ne résistera guère mieux.
Dessous, c'est l'enfer
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Характеристики:
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ISBN:
9782253128021
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Автор:
Castillon, Claire
-
Язык:
Французский
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Издательство:
Livre de Poche
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Количество страниц:
217
-
Дата издания:
13.01.2010
-
Страна издания:
ФРАНЦИЯ
Dessous, c'est l'enfer
Dans Dessous, c’est l’enfer, c’est de folie qu’il s’agit. Non pas la folie diagnostiquée, mais celle qui semble s’accommoder discrètement de la vie normale, tout en vous brûlant à petit feu.<br />
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Une femme écrivain observe son fiancé en silence. Elle tâche de le respecter. Sa sœur, sa mère et sa grand-mère le lui ont dit : l’amour qu’une femme doit à un homme commence avec le respect et finit avec la soumission. Mais le regard de l’écrivain est implacable. A ses yeux qui scrutent et épient, le fiancé n’a bientôt plus de corps, mais seulement des parties, des humeurs, des couleurs, des odeurs. Et comme elle dissèque mentalement sa carcasse, elle morcelle également son langage. Elle s’arrête sur ses balbutiements, s’attarde sur sa grammaire ou sa prononciation, son ridicule. Son esprit focalisé malgré lui sur tel détail rédhibitoire, elle ne voit plus l’homme. Alors elle le quitte. Pour un autre aperçu dans un café. Mais bien sûr elle emporte avec elle ce regard chirurgical qui la constitue, et auquel ce nouvel amant ne résistera guère mieux.